mercredi 4 mai 2011

Chronique de l'album "Back to the Box" par les Autres Mondes

Saluts à tous,

Une nouvelle chronique de notre EP vient de paraitre sur le site des Autres Mondes.

Pour la lire:

La Chronique


Merci "Le Renard"!


www.myspace.com/stallfish

jeudi 14 avril 2011

Les chroniques du potentiomètre - chapitre III

Chapitre 3 : Centre Fries, 6 avril 2011



Cette belle journée commença sous le signe du miracle : tous le monde, sans exception, était à l’heure au local. Le chargement des voitures se fit assez vite et nous pûmes nous mette en route avec un quart d’heure d’avance ! Noël approcherait-il plus vite que prévu ?

90 minutes, un pack de bière et trois tours du quartier plus tard, nous arrivâmes enfin au lieu-dit : une vieille maison nichée au fond d’une coure avec vue sur la vieille ville. Ça a de la gueule et c’est plaisant. L’accueil est plus que chaleureux. Tout se passe « à la cool » et on nous offre d’emblée des bières en précisant qu’on les aurait à gogo pendant la durée du séjour… ils savent parler au rockeurs ces gens-là. Grand sourire de ceux qui s’étaient descendu quelques canettes pendant le voyage, la journée commence bien !



La salle s’avère petite mais a un grand potentiel, ça se sent. En deux tant trois mouvements la scène est montée. Le soundcheck se passe sans incident notoire, c’est fort mais c’est du rock que diable. Ça ne s’écoute pas dans une boîte à sourdine. Seul petit bémol, la scène n’est pas assez grande pour les décors.

Après les réglages, la bière coule à flot sous le soleil déclinant. Une petite brise nous chatouille les orteils lorsque les orgas nous appellent pour manger : des lasagnes du tonnerre de Dieu. Compliment au cuisinier.



Ayant un horaire des plus libre, le groupe se met en place vers 22h alors que la salle est déjà bien remplie. Nico pose tout de suite une certaine ambiance avec ses lumières toujours plus impressionnantes. On sent l’impatience du public. Ça y est, les premières notes font trembler les murs (quand je vous disais que c’était fort) mais les spectateurs restent un peu froids. Heureusement, nos fans numéro 1 réussissent à attirer et motiver la foule à grand renfort de fouettage capillaire (Wanda) et de cris approchant les ultrasons (Nadège). La chaleur est déjà bien montée lors de l’intro d’ « Earthbound ». Les bras se lèvent, les têtes bougent en rythme, la motivation montant toujours plus haut au fur et à mesure des morceaux. Arrive alors le fameux « I’m a rocker ». Yoann tente désespérément d’expliquer le fonctionnement du morceau à un public quadrilingue où les gens pouvant potentiellement comprendre ses dires étaient déjà fins cuits. Heureusement, le geste étant universel, tout le monde a finalement compris ce qu’il fallait faire. D’autant plus qu’il ne faut que deux neurones pour l’effectuer, ce qui le rend accessible à tous les rockeurs.

A la fin du morceau, nos marins se plaignent du manque de bière (comme c’est original) sur scène. Mais Nadège veillait au grain et leur apporta la boisson tant convoitée. Le concert repris de plus belle, la chaleur montant (au sens propre comme au figuré) de plus en plus, atteignant son apothéose lors de « Birth », le public sautant littéralement lors des « miaou miaou » de Yoann. Nos rockeurs préférés nous livrèrent alors une « Terre enfumée » clôturant la soirée dans une folie d’applaudissements. Big up à Thomas qui, pour sont premier concert en mer, nous offrit une présence et un groove digne des plus grands. Continue comme ça jeune mousse, ça chie des bulles. On peut dire que ce concert fur épique, espérons que l’ambiance sera aussi folle le 12 avril au Chat Noir.



Un dj assura alors la suite de la soirée. C’est donc en bougeant le popotin que nous prouvâmes par l’exemple que le rock et la bière sont étroitement liés. Nadège et moi-même ayant de plus en plus de mal à nous tenir debout, nous décidâmes d’aller dormir.

Le dortoir avait vraiment la classe. Des matelas, couettes et oreilles à profusion nous attendaient bien sagement. Après quelques minutes, nous nous endormîmes. Ce fut vers 2h30 du mat’ que nous eûmes le plaisir d’être tirés de notre sommeil par une bande de marins ivres morts, le pompon étant le pénis grossièrement dessiné sur nos joues. Mais je m’en fiche d’abord ! Mon papa il est policier et il va mettre le leur en prison d’abord ! ^^

Après une petite séance de nettoyage, alcool aidant, Nadège décida de se venger des artistes peintre à grands coups de dentifrice et de douche. Bilan de l’opération : trois personnes trempées jusqu’aux os, un nettoyeur fort mécontent le lendemain et un gros coup de pub pour la marque de dentifrice. Afin de sécher, nos trois compères, accompagnés de quelques courageux, retournent danser sur la musique un peu cheloue du dj. Nadège tenta, avec un certain acharnement, à trouver une copine à Thomas et Jeremy mais, par goût ou bouletitude, les deux célibataires dormirent seul ce soir-là. Enfin, quand je dis dormir…

C’est vers 7h du matin que je fus à nouveau réveillé par un Jeremy et un Yoann ayant mangé une duracel et nous proposant d’aller chercher des croissants. Les réponses furent assez variées. Un « nnnggfeubla » pour ma part, un « beuha ta gueule ! » celle de Nico, « rrrrrrrzzzzzzz » pour Thomas, les filles ne daignant même pas répondre. Ce fut Mo qui exprima la pensée de tous en balançant la première chose lui passant sous la main (en l’occurrence un livre sur les grenouilles) à la tête de Jé. Face à tant d’hostilité, nos amis déclarèrent forfait et nous rejoignirent dans les bras de Morphée.



C’est la bouche pâteuse que tout le monde se réveilla vers midi. Wanda, Nadège et moi-même sommes allés prendre l’air. Je vis alors une minuscule mais néanmoins jolie araignée se poser délicatement sur la tête de Nadège. Je le lui fit remarquer… bien mal m’en a pris. Sa réaction fut de bondir environ un mètre plus loin, retombant sur un clou trouvant son pied très accueillant : départ pour l’hôpital cantonal. Il a fallut attendre environ deux heures pour apprendre que, heureusement, ce petit clou malicieux n’a rien provoqué de grave.

Pendant ce temps, le reste du groupe émergeait. On leur propose de la bière mais la houle de leur estomac les oriente plutôt vers le café. S’en suivit un petit déjeuner au soleil en écoutant le chant des oiseaux… what else ? Les marins décidèrent alors de faire un tour sur le plancher des vaches puis rangement du matériel plus au sonar qu’autre chose.

Ce fut alors le retour pour Genève, le chemin étant bien plus long qu’à l’aller pour Nadège, Thomas et moi mais plus court pour Wanda et Mo. Comme quoi, les voies de l’alcool sont impénétrables.



A la prochaine et n’oubliez pas : la mer, c’est mouillé.

dimanche 27 février 2011

Chronique de l'album Back To The Box par Unam (French Metal Webzine)

Les suisses de Stallfish nous proposent ici un EP 5 titres, prémisse du futur album en préparation. On navigue dans un univers alliant groove, rock et metal Anglais et Français. Une qualité de son très correcte, un souci de l’esthétique de la pochette et du packaging qui prouve que Stallfish veut faire parler de lui.




Petite intro façon boîte à musique pour lancer "Back To The Box" on rentre très vite dans le vif du sujet avec ce titre aux accents de SOAD pour les variations de structure et surtout les harmonies de voix, point fort de ce groupe.
Vient ensuite "I’m A Rocker" aux refrains très larges, on entre plus dans une ambiance entre Lenny Kravitz sous amphétamine, du Nihil ou Headswim, des paroles en Français très inspirées.

"The Hole" nous plonge dans une atmosphère plus sombre et envoûtante tout en restant axé metal, un ressenti de Tool, Perfect Circle, un solo arabisant de toute beauté.

Le quatrième titre "Terre Enfumée" nous présente une autre facette de ce groupe à l’univers large, proche d’une bonne révolte groovy à la Watcha, des riffs incisifs et une belle harmonie de voix là encore !

"Rockin’ A Pawn" met fin à cet EP de façon magistrale, un riff puissant à la Lodestar, des hachures façon Watcha avec cette petite guitare funky par-dessus qui nous amène même à du ska funky, un titre à plusieurs saveurs et qui reste jouissif du début à la fin.

Un bien joli EP qui fait plaisir à écouter et un groupe à découvrir sur scène !



Unam
Février 2011


Conclusion

Note : 15/20

La Chronique sur French Metal: www.french-metal.com/chroniques/stallfish.html
French Metal: www.french-metal.com

Un grand merci à Unam pour cet article!